Trente nouvelles qui sont autant d’histoires d’amour, de trahison, d’orgueil, de vengeance ou de complicité. Histoires tantôt cruelles, tantôt douces, empreintes de nostalgie ou de révolte. Une frontière subtile divise les textes entre le réalisme et l’imaginaire. Il s’en dégage une vérité qui naît de la fiction et une histoire imaginaire qui émerge de la réalité : elles se nourrissent l’un l’autre et ne font qu’un. Le style minimaliste que pratique l’auteure consiste à rendre avec un sens de la retenue et de l’économie, la plus grande émotion possible.
DANS LES MÉDIAS
« Ces nouvelles témoignent, à nouveau, du talent de Marguerite Andersen pour unir réalité et fiction. » Lucie Hotte, Liaison No 100
« Avec Marguerite Andersen, le discours change radicalement de ton, mais la qualité d’écriture demeure tout à fait à la même hauteur que celle de Beaumier. [...] Les crus de l’Esplanade, plus que de faire penser à de simples crus vinicoles, s’apparentent plutôt aux crues tumultueuses des eaux boueuses qui viennent inonder la conscience et la tourmenter afin qu’elle n’oublie pas l’essentiel : la fragilité humaine. Les nouvelles d’Andersen, comme les miroirs multiples d’une âme torturée et hypersensible, brisent le silence dans lequel nous sommes tous enfermés. » Michel Lord, Lettres québécoises, No 94, été 1999
« Ces petites nouvelles se lisent une à la fois, d’un seul trait. En bref, un livre à lire, des images à regarder. » Julie Boissonneault, Le Voyageur, 20 janvier 1999
« Les crus de l’Esplanade est un recueil de nouvelles, parmi les meilleurs de l’année 1998. [...] Il n’y a rien de vraiment triste, de lourd encore moins, dans cette œuvre généreuse écrite avec une extrême finesse. On devine, dans le regard de Mme Andersen, un petit quelque chose d’amusé, un pétillement joyeux qui atténuent la gravité des situations. » Réginald Martel, La Presse, Montréal, 10 janvier 1999
« L’écriture est bien ciselée, caractérisée par le mot juste et une grande fluidité. » À bon verre, bonne table, Hiver 2002
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