Gaspard est architecte. Depuis des mois, il dessine un grand centre commercial aux qualités architecturales inouïes. Mais lorsqu’il se rend à Halifax pour enfin rencontrer son client, il n’y trouve qu’un bureau vidé la veille. Ne pouvant accepter que l’œuvre de sa vie se dissipe de si banale façon, Gaspard loue un logement minable et entreprend de retrouver son commanditaire. Qu’il n’ait en rien l’allure d’un détective n’aide pas les choses. Presque aussitôt, Gaspard rencontre Madeleine, jolie jeune femme éperdue qui l’introduit dans une curieuse secte millénariste. Qu’il soit peu enclin aux quêtes spirituelles n’aide pas non plus les choses. Mais à son grand étonnement, il s’ouvrira à leurs croyances et bâtira leur cathédrale. Or, l’entreprise qu’il soutient et la destinée qu’il épouse ne sont pas celles qu’il croit.
Dans La cathédrale sur l’océan, on découvre avec un franc bonheur de lecture, la vérité psychologique de cet homme ordinaire qui joue sa vie, les ambiances brumeuses d’une ville portuaire où survit le souvenir des corsaires, les dialogues impayables avec le cowboy John Wayne (compagnon d’infortune présent sous forme d’affiche récupérée des poubelles!), sans oublier les détails insolites dont il aurait fallu douter pour ne pas être envoûtés avec Gaspard. Mais comme lui, nous nous en féliciterons. Car dans cette captivante intrigue, le dévoiement est la voie du salut.
DANS LES MÉDIAS
Vittorio excelle à estomper la limite qui sépare l’étrange du quotidien, jusque ce que l’on ne puisse plus distinguer l’un de l'autre. Et il le fait de façon extrêmement subtile et délicate. […] Ajoutons à cela une grande finesse de style sur la forme, et de jolies méditations philosophiques sur le fond.
– Échos d'ici et d'ailleurs.
Ne vous privez surtout pas du plaisir de le découvrir car La cathédrale sur l’océan, sous ses allures de polar métaphysique, est un roman réjouissant.
– Élisabeth Poulet, La revue des ressources.
Mais le plus grand intérêt du roman réside dans la qualité du style de Frigerio. Sa façon de brosser les situations, de camper les caractères et de décrire Halifax crée le climat dans lequel se débat Gaspard.
– David Lonergan, Acadie Nouvelle.
Frigerio nous offre ici un roman remarquable qui se lit d’un trait, tant on est pris dans l’intrigue. […] L’histoire ne cesse de nous surprendre jusqu’à la dernière ligne, avec un dénouement des plus inattendus.
– Farah Leplat, Canadian Literature.