Teta, une Africaine immigrée au Canada, espère se guérir de sa folie en racontant sa vie au père Robert. Mère de trois garçons, elle confie à ce vieux missionnaire qu’elle a rencontré en Afrique, son enfance, ses exils, le meurtre de son mari et sa fuite vers le Canada. Cette terre d’exil représente le paradis terrestre pour de nombreux Africains. Mais est-ce que ce pays qui devait être un endroit si merveilleux pour les réfugiés, le sera pour cette femme monoparentale? Pourra-t-elle, un jour, se libérer du souvenir des atrocités qu’elle a vécues pour enfin mener une vie calme et connaître la paix de l’âme ?
DANS LES MÉDIAS
Melchior Mbonimpa nous offre une histoire vibrante, celle de Teta, racontée avec brio et exaltation, et qu’on lit d'un trait, impatient de tourner les pages.
– Angèle Bassolé-Ouédraogo, Liaison, no 143.
Se déployant dans un style imagé où fleurissent çà et là proverbes, mythes et légendes, mariant souvent de belle façon, en les comparant ou en les assimilant les uns aux autres, des éléments de cultures occidentale et africaine, La terre sans mal n’échappe cependant pas à de légers glissements vers l’essai. De notre point de vue, de tels penchants essayistiques, qui l’orientent tant vers la politique que vers l’anthropologie, enrichissent d’autant ce quatrième roman de l’auteur, qui demeure d’une lecture fort agréable.
– Caroline Dupont, Canadian Literature.
[…] on parle là d'une écriture sans strie, qui allie un style travaillé, des préoccupations absolument actuelles à l’élégance d'une expression inimitable. […] Définitivement, un modèle de la littérature de demain.
– Osée Kamga, Tolerace.