Ouellette s’approprie deux mythes de la mythologie grecque, un sujet inhabituel pour le théâtre franco-ontarien. À travers ceux-ci il pose un regard critique sur notre société.
Dans Iphigénie en trichromie il reprend le mythe que l’on connaît de la princesse qui doit mourir pour que les vents se lèvent, permettant à la flotte achéenne de se rendre à Troie afin de libérer Hélène. Tout au long de l’histoire, il privilégie une perspective féministe. Dans cet univers, la reine domine le roi, mais des forces agissent dans l’ombre pour renverser la situation et mener à l’avènement d’un nouvel ordre social.
Dans La colère d’Achille, l’auteur transpose l’histoire à notre ère moderne. Hatch [Achille] devient un mercenaire américain, à la solde d’une compagnie supranationale à l’œuvre dans un pays du Moyen Orient.
Iphigénie en trichromie a été créée le 27 septembre 2006, dans une coproduction du Théâtre du Nouvel-Ontario (Sudbury) et du Théâtre la Catapulte (Ottawa). La colère d’Achille a fait l’objet d’une lecture publique le 18 décembre 2005, à la Nouvelle scène (Ottawa).
DANS LES MÉDIAS
Somme toute, l’Iphigénie de Michel Ouellette traverse le temps et nous interpelle. Et le fracas final qui vient boucler la boucle, évoquant le sacrifice de la «promise d’Achille» «pour du vent», nous rappelle trop bien que l’histoire se répète.
– Johanne Melançon, Liaison.
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