des fleurs comme moi (2^e édition)

Xénia

Poésie

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Papier
ISBN: 9782897444341

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ISBN: 9782897444358

Audio (MP3)
ISBN: 9782897444297

Parution Mars 2024
Collection Poésie
133 pages

des fleurs comme moi (2^e édition)

Entre Shédiac, Moncton et Montréal, Xénia cartographie l’éclatement identitaire qui caractérise son parcours d’artiste multidisciplinaire queer acadien·ne. Examinant son enfance, ses traumas, sa sexualité, sa langue et son art, iel ouvre un espace de réflexion où la fierté n’efface pas la douleur, et où il est possible d’être critique sans cesser d’être solidaire. Œuvre de lumière, son recueil se veut surtout le témoignage flamboyant d’une vie complexe mais sans concessions.

Portée par un chiac façon Shédiac bien affirmé, la poésie de Xénia est sexy, irrévérencieuse et délicieusement cinglante.

hey kid
rurally fif·fe
pis loudly fag
waving around
comme un flaming flag
quance qu’une maison brûle to the ground
on focus tout le temps su la perte de l’abri
but what about la mort de ton feu?

te wois-tu en flammes chevous?

Français acadien Nouveau-Brunswick Poésie moderne et contemporaine Relatif aux personnes LGBTQ+ Relatif aux personnes transgenres, de transidentité et aux minorités de genre

Portée par un chiac façon Shédiac bien affirmé, la poésie de Xénia est sexy, irrévérencieuse et délicieusement cinglante.

te wois-tu en flammes chevous?

Français acadien Nouveau-Brunswick Poésie moderne et contemporaine Relatif aux personnes LGBTQ+ Relatif aux personnes transgenres, de transidentité et aux minorités de genre

DANS LES MÉDIAS

Dans sa langue prise entre Shediac, Moncton et Montréal, ce·tte poète originaire du Nouveau-Brunswick revendique le droit de diverger du français des autres pour créer des œuvres qui lui ressemblent.
– Nouveau projet

Le recueil retrace son parcours de vie, de sa naissance à aujourd’hui. Un témoignage que la poésie enrichit parce qu’elle lui permet de se dire en toute simplicité et honnêteté. Xavier Gould ne triche pas, ni avec ses émotions, ni avec ses questionnements, ni avec sa langue, ni avec son choix de vie.
– David Lonergan, Nuit blanche

Dans son recueil, Gould joue aussi bien avec les mots qu’avec la mise en page, créant parfois des effets graphiques. Son utilisation systématique du chiac, qu’il reproduit phonétiquement, colore sa parole et accentue l’impression qu’on a d’être face à une confidence. En même temps, cette langue est ludique, drôle, rythmée et sonore.
– David Lonergan, Nuit blanche

In gendering Acadie as nonbinary – they use “iel” to speak of it –, Gould pushes themself in, ensuring their own inclusion and participation in the nation. They take up the Acadian tradition of resistance against displacement from oneself (from its (claimed, stolen) land, from its past, from its language) to include resistance against Acadie’s own limitations. They point to its imperfections, its own internal oppression, its own settler colonial character. Their vision of Acadie is not a Queer Acadie as a subset or at the margins of the whole, but an Acadie that has queerness as a functional part of its collectivity and is fluid (“la queer Acadie”).
– Jérôme Melançon, periodicities

The arc of the collection is clearly optimistic, and it ends on the image of flowering, yet there remains hesitation and ambiguity down to the very last poem. These poems are a lesson in love and self-love, as they can grow around the hatred of others and the self-hatred it engenders.
– Jérôme Melançon, periodicities

Ce long poème se lit comme un roman. On y fait part d’une chronologie plus ou moins perceptible et on y rencontre des personnages bien campés sur lesquels certains poèmes se concentrent.
– Lucien Montel, Voix plurielles