Voix et visages du français en Ontario
Perspectives de pédagogues en formation
Emmanuelle Le Pichon-Vorstman (Sous la direction de)
Voix et visages du français en Ontario
Perspectives de pédagogues en formation
Emmanuelle Le Pichon-Vorstman (Sous la direction de)
Il est rare que la parole soit donnée aux enseignant·es, et encore plus aux enseignant·es en formation. D’où viennent-ils et elles? Qu’est-ce qui les a motivé·es à choisir le français comme langue de travail? Quelles sont leurs perspectives sur l’enseignement dans cette langue? Quels défis doivent-ils et elles surmonter dans leurs apprentissages? Dans cet ouvrage collectif né d’un séminaire, dix-neuf enseignant·es de l’Ontario, aux origines très variées, partagent leurs parcours dans le but de mieux appréhender ces questions et d’inspirer de meilleures pratiques d’inclusion dans le milieu éducatif.
Chaque chapitre présente un récit de vie dans lequel une personne analyse la manière dont elle a été éduquée, ce qui l’a conduite à l’enseignement et plus précisément à l’enseignement en français en Ontario. Les témoignages – parfois douloureux, parfois heureux, toujours plurilingues – explorent les notions d’insécurité linguistique, d’identité, de discrimination, de minorisation, de mobilité, d’idéologies, de colonisation, de savoirs. Ils démontrent, en définitive, qu’il est possible de bâtir une pédagogie culturellement et linguistiquement adaptée en se nourrissant des expériences des enseignant·es et de leurs ressources linguistiques et culturelles.
Préface de Diane Gérin-Lajoie. Textes de Jasmine Begin Marchand, Annie Bourdeau, Serena Buiani, Gloria Charles-Pierre, Divij Chuttoorgoon, Krysta Cook, Dana Di Loreto, Gabrielle Forget, Doug Falcão, Charles Gabriel, Gabi Ivakovic-Jovic, Catherine Kosik, Louise Lemaître, Maryam Mohammad, Hannah Park, Anjuli Paul, Serena Quintal, Elizabeth Stellick et Julia Woznowski.
Cet ouvrage est destiné aux enseignant·es et étudiant·es de premier et deuxième cycle universitaire, aux administrateurices qui se demandent comment appuyer leurs enseignant·es, ainsi qu’aux jeunes chercheur·es en sciences de l’éducation et en didactique des langues et des cultures qui souhaitent améliorer l’inclusion dans le milieu éducatif ontarien.