Dans son quotidien régulé par les sonneries des radios-réveils et les bulletins météo animés par son ex, le gars tente tant bien que mal de ne pas s’affaisser. Seul, sans le sou, happé par un tourbillon dont il ne parvient pas à s’extirper, ce héros malgré lui se retrouve dans la boue jusqu’au cou. Mais avec le soutien de Super-Poulet BBQ, véritable ange gardien déplumé qui se métamorphose au gré des situations, il réapprendra peu à peu à vivre. Les leçons de résilience s’enchaîneront, malgré les retours à la case départ, et, grâce à une capacité incroyable à se réinventer, à sa ténacité, le gars trompera le désespoir, imaginera le beau temps et une volée d’oiseaux revenant du sud pour enfin renaître, peut-être, de ses cendres.
Sous un ciel nuageux ponctué d’éclaircies, Le gars qui voulait se faire phénix cache une ode à l’autodérision, à l’importance de s’enfarger et de tomber pour mieux se relever.
La pièce a été finaliste au Prix du CALQ – Œuvre de l’année en Outaouais.