Deux mains ouvertes, prêtes à l’accueil. La visiteuse, paumes tournées vers le ciel, donne et reçoit dans un même mouvement, en attente d’une rencontre qui est surtout une découverte. Ici s’amorce l’errance, un chemin qui se dessine en silence et qui mène à l’autre, à soi. Entre un temps ouvert et un espace élastique, lieu de passage, la voix poétique espère un possible commencement. À travers les questionnements, une sérénité et une candeur, de celles qui se cueillent dans le regard d’un enfant.
Avec La Visiteuse, Andrée Lacelle poursuit son exploration symbolique de l’altérité, et offre une œuvre de maturité, fidèle à une pratique d’écriture qui s’élabore depuis près de quarante ans.