Une femme déconnectée, vidée. Autour d’elle, ou peut-être en elle, une succession d’images personnifiées, fantasmées ou horrifiantes : vidangeur sexy, dentistes admirablement de gauche, petit couple d’emmerdeurs bourgeois, pimp, pute, punk virulent. Le monde intérieur de Solange nous apparaît comme un film présenté au ralenti, dont des morceaux auraient été volontairement coupés.
DANS LES MÉDIAS
Déluge lance ses spectatrices et lectrices dans un tourbillon de saynètes qui se jouent dans la tête de Solange, essentiellement résurgences de souvenirs amers, d’épisodes abusifs ou humiliants, toujours incompris par la principale intéressée [...] le dénouement est à la fois beau et inquiétant, parfaitement orchestré, un véritable tourbillonnement.
– Armand Falq, Voix plurielles, vol. 10, no 2.
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