Dans ce recueil, les poèmes sont autant de rapprochements, de tentatives de retour vers l’autre en son absence : celui qu’on aime de tout son être, qui laisse un vide lorsqu’il part. Ne reste derrière lui que ces mots qui n’appartiennent qu’à ses lèvres, que ces chansons-soupirs des battements de son cœur.
L’écriture ici se fait sensuelle, franche, à fleur de l’être. «Plume de lumière» contre la peau, elle glisse sur les corps. Devient parfois une lame chaude.
DANS LES MÉDIAS
Le temps a passé et elle n’a plus cette naïveté qui habitait les deux premiers recueils […] La romanichelle qui affrontait des rues étrangères revient au pays natal avec ses cœurs nomades.
– David Lonergan, L’Acadie nouvelle.
[L]es langues française et anglaise, et dans une moindre mesure espagnole, s’y enchevêtrent à qui mieux mieux [...] Le reste est à l’avenant, souvent torride et toujours baigné d’atmosphère musicale. C’est d'ailleurs ce qui plaît beaucoup dans ce recueil: on y entend des airs de saxophone, de jazz...
– Claude Rochon, Liaison no 161.