Dans ce deuxième recueil, comme dans le premier, Daniel Aubin trouve sa voix / voie dans le jeu des mots. Leur souplesse déborde les cadres de l’imaginaire, leurs prouesses surprennent. La langue s’habille, plastique et élastique. Elle se contorsionne dans l’esprit du poète, se construit dans l’imaginaire (l’«énergimaginaire») du lecteur.
Dans Néologirouettes - son titre l’indique bien -, Daniel Aubin met au monde une poésie acrobate. Une langue malléable qui se déploie parfois dans les deux langues, le français et l’anglais, cette dernière avalée comme un moustique par les «french frogs», les grenouilles de la liberté flottant sur l’étang maternel. La poésie de Daniel Aubin s’adonne au rythme, à la magie des mots. Elle porte en elle les résonances du temps, de l’univers, d’un peuple. Elle se tient droit, belle et intransigeante, teintée d’humour, de désarroi, et sans subtilité.
DANS LES MÉDIAS
Assonances et allitérations se lancent la balle dans ce recueil d’une vivacité déconcertante. Une poésie au fond enraciné dans le réel, à la forme ancrée dans l’imaginaire. Ce second recueil de Daniel Aubin est aussi délectable que ''le goût d’une goutte d'amour / en enfer'' et dénote une langue épanouie et dégourdie.
– Les libraires.
Daniel Aubin, jeune auteur de Sudbury dans l’Ontario, se délecte de jeux de mots et de néologismes dans le dessein de s’approprier une langue [...] au rythme d’une voix cadencée et rapide [...] De belles lignes.
– Armand Falq, Voix plurielles, 10.1.
C’est toute une gymnastique pour l’œil et la langue […] Ses mots portent une folie douce apprivoisée qui nous sort de notre quotidien à grands coups de poing dans l’inconscient collectif franco-canadien. À sa manière, toute ludique, loufoque et irrévérencieuse, il est le porte-étendard d’une identité unique, d’un nous dont il est le singulier poète.
– José Claer, Liaison, n°159.