Le roman Noëlle à Cuba de Pierre Karch est réédité dans la Bibliothèque canadienne-française (BCF), une collection qui rassemble les œuvres marquantes de l’Acadie, de l’Ontario et de l’Ouest du Canada.
Paru initialement en 1988, Noëlle à Cuba a été unanimement salué par la critique.
Une vingtaine de touristes s’aventurent à Cuba - la perle des Antilles - pour Noël. Dans ce décor paradisiaque, certains cherchent l’amour, d’autres la fortune, la solitude ou le repos. Bercés par des moments de tendresse et portés par leurs péripéties quotidiennes - tant banales que tragiques - , c’est de lui qu’ils se souviendront surtout: Icare, l’ange, le révélateur des désirs, celui qui leur fera toucher la matière de leurs rêves.
La nouvelle édition comprend une préface de Pierre Hébert, professeur de littérature à l’Université de Sherbrooke, une biobibliographie de l’auteur et un choix de jugements critiques. Et au préfacier d’affirmer:
«[À] travers l’agenda des vies singulières, Pierre Karch livre une profonde et touchante méditation sur le voyage, l’art et la nature humaine.»
DANS LES MÉDIAS
Il faut souligner qu[e l’auteur] publie, chez un éditeur de Sudbury, un roman sur lequel n’importe quel éditeur québécois aurait été ravi de mettre la main. [...] Une ironie douce, une compassion sans apitoiement, une sorte de tendresse lucide qui reconnaît à ses personnages l’héroïsme de la vie ordinaire.
– Jean-Roch Boivin, Le Devoir.
Aussi bien au plan du contenu que de l’expression, les notations sont brèves et colorées. On n’a jamais le temps de s’ennuyer et l’auteur sait passer alternativement de la note triste ou mystérieuse à la note gaie voire hilarante.
– Pierre Léon, LittéRéalité.
Roman d’évasion, Noëlle à Cuba est avant tout un roman sur l’évasion, sur ces innombrables attentes affectives que nous emportons dans nos valises et qui s’effondrent, ou qui s’épanouissent, dans l’espace-temps privilégié des vacances.
– Agnès Whitfield, Liaison.
La réédition d’un roman peut s’avérer périlleuse. En effet, la marque du temps vient souvent ombrager les couleurs d’un récit. Ce n’est pas le cas du roman de Pierre Karch qui, vingt ans après sa parution, interpelle encore notre monde.
– Daniel Vaillancourt, Canadian Literature.