Lors d’une courte visite chez ses parents, la narratrice s’aperçoit que quelque chose cloche dans la tête de sa mère. Maman, comme elle l’appelle tout simplement, ne va pas très bien : elle oublie, elle confond, elle se répète. Une série de signes troublants lui font penser que Maman souffre de la maladie d’Alzheimer.
C’est alors qu’elle entreprend de noter les derniers moments de la vie de sa mère. Moments partagés au cours des voyages réguliers qu’elle fera en Alsace pour retrouver ses parents vieillissants, mais aussi moments du souvenir : souvenirs de son enfance et de son adolescence, des couleurs, des odeurs et des coutumes de son coin de pays natal si différent de son pays d’adoption, le Canada, souvenirs émaillés de la langue si particulière à cet endroit. Au fur et à mesure de ses visites, la narratrice se sentira de plus en plus désemparée de voir ses parents, et surtout sa mère, ainsi vieillir et mourir sans elle.
La petite musique du clown livre le récit simple et touchant d’un amour maternel, celui d’une fille pour sa mère dont le fil du temps l’a séparée, mais qui sera amenée à la retrouver, fragile, vulnérable, dans le temps qui s’achève.
DANS LES MÉDIAS
Roman réaliste du passage du temps et des ravages humains qu’il engendre, La petite musique du clown constitue un témoignage touchant des rapports familiaux.
– Sylvie Dilk, Cahiers franco-canadiens de l'Ouest.
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