Marc LeMyre, «poète électrique», nous «rétorquestionne» et nous «inspirvective» dans son recueil de «sculptures orales» couplées à des poèmes-papier et à des photographies. Mais sous des dehors iconoclastes, l’auteur nous invite à une exploration souvent débordante de tendresse et nous guide dans une trajectoire où la brutalité urbaine recèle parfois des îlots très purs. Le poète, avec une délibération narquoise mêlée de désespoir, cherche à oxygéner la cité. Par ses photographies, il nous fait observer la géométrie coupante, morcelante de la chose urbaine, son espace tyrannique où l’être humain n’apparaît qu’en silhouettes ou en bribes. Et parfois, dans ses montages photographiques, la nature infiniment fluide et tout en alvéoles nous aspire dans le tourbillon de sa vitalité.
DANS LES MÉDIAS
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