Pour reprendre l’expression de son traducteur, Kaki est, «le premier roman franco-ontarien écrit en anglais». C’est un roman du choc des langues et des cultures, de la résistance et de l’assimilation, du passé et du présent, de l’enfance et du monde adulte, de la nostalgie et de la culpabilité.
Laure, devenue Laura, vit à Toronto avec son mari et ses deux enfants. Élevée en français, dans le Nord de l’Ontario, elle vit à Toronto et écrit désormais en anglais. À l’âge adulte, et alors qu’elle sent glisser ses attaches avec son passé, elle entreprend de consolider son héritage culturel par l’écriture. Kaki vient évoquer, avec sensibilité et fluidité, le drame d’une langue sans cesse menacée d’étouffement.